Les podcasts

Les podcasts

De très nombreuses définitions du mot circulent, une des plus claires étant celle proposée par l’Office Québécois de la Langue Française : « Mode de diffusion qui permet aux internautes, par l’entremise d’un abonnement à des fils RSS ou équivalents, d’automatiser le téléchargement de contenus radiophoniques, audio ou vidéo, destinés à être transférés sur un baladeur numérique pour une écoute ou un visionnement ultérieurs. »


Cette définition est centrée, à juste titre, sur la notion d’abonnement. En effet, le podcasting est tout à fait comparable, dans le domaine du son et de l’image, à un abonnement à un magazine ou à un journal. Reste à savoir s’il représente une vraie « révolution copernicienne » pour l’apprentissage des langues !
L’idée est née de la collaboration de Dave Winer (développeur) et d’Adam Curry

(ancien animateur de MTV). Ensemble ils ont trouvé un moyen d’ « alléger » la

transmission et la réception des fichiers audio et vidéo. Adam Curry a ensuite l’idée

d’un logiciel qui permettrait de recevoir les données automatiquement et d’organiser

les podcasts sur un baladeur iPod. Il conçoit sous licence libre la première mouture

du logiciel iPodder, puis, via sa liste de diffusion Yahoo et son podcast « the Daily

Source Code », il fait appel aux développeurs qui améliore considérablement le

logiciel.


le développement du podcasting a permis le large accès à des ressources son / vidéo gratuites, grâce à l’utilisation de formats lisibles sur des baladeurs type mp3 (même si de nouveaux formats sont apparus – mp4, mav...- qui rendent la lecture parfois difficile), qui sont maintenant dans la poche de la plupart de nos élèves. Ces baladeurs permettent aux élèves comme aux professeurs de transporter ces documents, de les mettre à disposition, de les « lire » où et quand ils le souhaitent et de la manière la plus autonome possible. Ils représentent une vraie révolution dans la mesure où le rapport au document sonore ou visuel se trouve fondamentalement renouvelé, et permet une indépendance de l’apprenant comparable à celle qui est la sienne par rapport à l’écrit.
Finalement, les baladeurs mp3 vont sans doute représenter pour le son et l’image le même bouleversement que le livre de poche a représenté pour la diffusion de l’écrit – avec en plus la possibilité de création et de transport de documents personnels – (par exemple d’enregistrements faits par les élèves qu’ils peuvent réécouter, que le professeur ou les pairs peuvent évaluer etc…)


http://www.langues.ac-versailles.fr/spip.php?article132